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Bovins de boucherie Les abattages en léger repli

Du 28 septembre au 4 octobre 2020, le nombre d’animaux abattus, établis à 59 700, affiche un léger repli. À l’approche des vacances de la Toussaint et de la fermeture des cantines scolaires, les industriels freinent leurs achats. L’accentuation de la pandémie de Covid-19 accompagnée des nouvelles restrictions imposées à la restauration restent un obstacle à l’écoulement des pièces nobles.

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Dans les réformes laitières, l’offre peu qualitative complique la tâche aux abatteurs. Si ces derniers maintiennent les prix des bonnes prim’holsteins entre 2,80 et 2,90 €, ils accentuent la pression sur les animaux de conformation inférieure destinés à la production de haché. Les vaches P=3 se vendent de manière régulière, mais les sujets en note d’engraissement 2 sont malmenés, surtout si le poids n’est pas au rendez-vous. Les vaches de conformation P-1 se vendent entre 1,60 et 1,80 € en fonction des abattoirs.

 

Le positionnement du groupe Bigard à maintenir les charolaises R à 4 € fait souffrir la concurrence. Alors que la pression s’accentue depuis ces dernières semaines, des écarts de valorisation sont observés sur les marchés. À Cholet, les charolaises R sont cotées à 4,00 €. À Saint-Christophe-en-Brionnais ou à Bourg-en-Bresse, leur prix s’établit à 3,80 €.

 

Du côté des jeunes bovins, les prix des limousins U se maintiennent autour de 4,30 € et les blonds d’Aquitaine, entre 4,60 et 5,00 €.

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